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La cuvée Grenobloise, la 20ᵉ, s’ouvre sur une saison tout aussi opaque que l’année précédente. Mais l’association Retour de scène ne jette pas l’éponge et cette fois encore une sélection d’artistes de la scène locale pourra profiter d’un accompagnement pour les démarches de promotions et de développement de leurs projets musicaux. Aujourd’hui je vous propose de découvrir le groupe de chanson française NAJU.

 

Évolution

Créé en 2018 sous l’impulsion de Nicolas Ducroux, Naju est à la base un trio de chansons françaises pop folk. Depuis plus d’un an maintenant, l’équipe s’est agrandie. Ils sont dorénavant six à distiller notes et sourires. Perrine, Élodie, Astrid, Clément, Flavian et Nicolas, une transformation importante qui a permis au groupe d’évoluer vers un style différent, plus funk, avec quelques touches hip-hop.

Côté actualités ça ne chôme pas, un EP 3 titres sorti en 2020 : « Seul.e », ainsi que des captations et des clips que vous pouvez tous retrouver sur la chaîne YouTube Naju Band. Signés depuis peu par le Comptoir des Arts, les objectifs de l’année 2021 se focalisent sur la création de contenus, des passages en résidence et la composition d’un set en vue de la sortie d’un album en 2022. En attendant, vous pouvez les retrouver dès le 8 mars pour une captation en direct sur leur page Facebook, réalisée à l’Iliade de Seyssinet-Pariset, et de nouveau le 13 mars au Café de nuit.

 

© Nicolas Faus

« Une équipe solidaire et investie »

L’année 2020 a été pauvre et malade sur bien des points. Mais Naju a su utiliser cette période pour travailler et affiner son identité. L’arrivée de nouveaux membres a apporté de nouvelles inspirations. Il était donc venu le temps de créer, de composer. Si un virus vous empêche de sortir, il ne vous empêche pas de créer, Naju l’a bien compris. Plus terre à terre, l’équipe en a profité pour se structurer et a augmenter sa présence sur internet avec un site web et sur les réseaux sociaux (FB, Insta). Le groupe se rassemble régulièrement dans une jolie maison à Grenoble, petit havre de paix, où la solidarité et l’investissement de chacun est naturel et où je n’ai malheureusement pas pu me rendre pour réaliser quelques clichés… déception !

 

© Nicolas Faus

Quand l’époque est malade, il nous reste les souvenirs et les rêves…

Nicolas a répondu à quelques questions, tout en précisant que sa voix ne valait que pour lui. J’espère que nous pourrons interroger les autres membres à l’occasion d’un futur concert… En parlant de concert, Nicolas a été cherché le souvenir d’une bonne claque avec RH Factor au théâtre antique lors du festival Jazz à Vienne. En tant que musicien, c’est à Grenoble que cela s’est joué. Après une résidence au Ciel, Naju performait pour la première fois au complet. Un événement qui faisait office de rencontre, et de départ pour la nouvelle formation. Tout en modestie, son concert idyllique serait au Cabaret Frappé avec en première partie Tigadrine. Mais si on peut pousser le rêve alors pourquoi pas La belle Bleue ou M

 

© Nicolas Faus

Et sinon, en despi

Un achat chez un disquaire grenoblois ?
« Un vinyle de l’Indécis »

Le groupe – ou projet musical – grenoblois (ou de la région) dont on doit absolument parler dans notre prochain article ?
« Tigadrine et +++ »

Un dernier mot ?
« Je crois qu’on a tout dit ».

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