Eight Sins, autrement dit, les « huit pêchés ». Le 8e étant celui d’aimer leurs concerts ? Ayant déjà entendu leur nom, j’ai enfin pu assister à leur show lors du Supra skate Rock à la Bifurk– un évènement de compétition de skaters, ponctués de concerts hard -, ce samedi 16 avril 2016. Parler d’un public déjanté serait un euphémisme, une insulte. Ce fût la preuve de l’existence de la crise d’hystérie collective. Lumières sur le groupe !
 

Lancé en 2007, Eight sins est devenu un poids lourd du métal hardcore grenoblois. Comme j’ai pu donc le vérifier, aller à l’un de leur concert, c’est risquer de perdre quelques dents en plus d’un peu (beaucoup) d’audition. Leur premier album voit le jour en 2008 : nommé Straight Hate , la couleur est plus qu’annoncée.

L’année d’après, ils sortiront Blood of revenge (toujours très sympathique) issu d’une mystérieuse collaboration avec le rappeur VII, adepte du rap gore ; c’est donc trois titres barbares dont « Sorry » qui sortent, du genre à glacer le sang.

 

 
Enfin, en 2013, après les enchaînements de tournées, de collaborations et le début d’une certaine renommée, le groupe prend un nouveau virage avec des changements de membres (basse & batterie) et sort cette fois-ci l’album World of sorrow, toujours plus sombre, dont les titres sont aujourd’hui la fierté de la bande.

En réalité, c’est que je conseillerais au mieux, c’est d’écouter leur musique en live, si possible en évitant de devenir tétraplégique à cause d’un pogo.

 

On retrouve les Eight sins sur :

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