Le Festiv’Arts de Grenoble avait prévu une soirée rock le vendredi 12 avril dernier. Au programme, trois groupes des environs avec Berenice Bright, Le Requiem Squad et les grenoblois de Y Blues. Récit d’une belle soirée sur l’esplanade François Mitterand…
La saison des festivals est officiellement ouverte ! Si le climat typique des festivals estivaux n’était pas encore au rendez-vous vendredi soir (oui, j’ai eu -très- froid), les groupes, eux, étaient on ne peut plus prêts. Dès 19 heures, Berenice Bright, venu de Bourgoin-Jallieu, a ouvert les hostilités avec leur rock progressif. S’en est suivi la belle prestation du Requiem Squad, des valentinois qui jouaient pour la première fois à Grenoble, et la conclusion d’YBlues.
« Toi, là, derrière, rapproche-toi, viens ! »
Il n’est jamais facile de débuter une soirée, surtout lorsque le public est plus nombreux près du bar que devant la scène, et que la plupart des gens ne se sont pas tenu au courant du début des concerts (« -Mais je croyais que cela commençait à 20h ?! »). Pourtant, le trio de Berenice Bright a assuré le show, sans complexe.
Allant chercher le public si besoin, et tournant à plein régime dès les premières chansons, ils ont délivré un rock anglais classique, mais plutôt efficace. Pas d’économie d’énergie, que ce soit le guitariste et chanteur, le batteur (qui participe aussi au chant) ou le bassiste, ils ont tout donné pendant plus d’une heure dans des conditions pas si simples ! Chapeau.
© Claire Desfrançois (@rocknpictures)
Entre les concerts, le festival a invité une troupe de jongleurs pour une démonstration enflammée. Dès la nuit tombée, les massues et torches enflammées ont dansé entre les jongleurs pendant une bonne heure. Impressionnant et hypnotisant ballet.
© Claire Desfrançois (@rocknpictures)
Quand on sort l’artillerie lourde …
Les prochains à monter sur scène étaient à Grenoble pour la première fois en représentation. Le quatuor de Requiem Squad oscille quelque part entre le rock stoner, les Strokes et Royal Blood. Le groupe n’a pas une expérience de la scène si importante (formé en 2016), mais soigne sa prestation live : intro et outro sur presque tous les titres, solos de guitare/basse/batterie…
C’est généreux, bien pensé, et fait bouger tout le public rassemblé devant la scène, jusqu’à démarrer un début de pogo ! Le set aura penché plutôt du côté des Raconteurs et de Royal Blood que des Strokes, avec un duo batterie/basse et un chant bien saturés, pour une musique plutôt hardrock.
© Claire Desfrançois (@rocknpictures)
On les avait déjà croisés il y a quelques mois à La Belle Electrique lors de la représentation de la Cuvée 2018, et nous les retrouvons ce soir sur l’Esplanade François Mittérand : le trio de Y.Blues, qui était de retour avec leur « Jack Blues métal ». Dans des conditions moins évidentes, le groupe a donné une bonne performance, avec leur énergie habituelle.
Y.Blues live, c’est beaucoup de métal et un peu moins d’acoustique… ça déménage quoi. Le public a vite été contaminé par le tourbillon de Yaiba et Marmotte, qui a rapidement débordé de la scène pour aller semer la zizanie dans le public. Les pogos avaient tellement bien commencé sur le set précédent qu’il serait bête de ne pas recommencer…
© Claire Desfrançois (@rocknpictures)
Finalement, et malgré le vent, le froid et le public à la bourre, la soirée était plutôt sympathique : une belle découverte, une confirmation, et une nouvelle occasion de sortir les soirées rock de Grenoble de leurs lieux habituels pour continuer à faire vivre la musique locale.
Merci aux équipes de Festiv’Arts pour l’organisation d’un si bel évènement … et à l’année prochaine !