« Arabella », c’est avant tout le nom d’une comédie lyrique de Richard Strauss. C’est aussi la piste 4 de l’album « AM«  des Arctic Monkeys, figure emblématique du rock britannique des années 2000 et 2010. Plus récemment, c’est aussi le nom d’une petite pépite musicale qui s’est formée quelques part entre Grenoble et Paris. On est donc parti à la découverte de ce nouveau groupe, bien différent de la scène locale iséroise.

 

Derrière Arabella, on retrouve tout d’abord une tête et une voix bien connue dans les salles de Grenoble. Rémi Guirao est aussi le chanteur et guitariste de Quai D’Orsay, qui faisait partie du dispositif de la Cuvée Grenobloise 2018. Également à la guitare dans Arabella, Noé Trystram fait aussi parti du groupe parisien La Havane. Après plusieurs changement de line-up successifs, le projet trouve son équilibre complété par Quentin Faverger et Quentin Planchenault, aussi originaires de Grenoble. Label grenoblois, équipe de comm’ grenobloise, Arabella est né à Paris mais s’enracine finalement en Isère.

 

Arabella

© Jessica Calvo

La scène rock anglaise en référence

Sur leur nouveau single « Summertime Again », sorti pile au moment où les jours raccourcissent et où l’on se dit que les prochains festivals sont dans bien trop longtemps, on ressent avant tout la jubilation des quatre membres du groupe à jouer le même style de musique que celle qui (nous) a accompagné depuis l’enfance. Style prépondérant en Grande-Bretagne, ce n’est pas du tout le cas en France où les exemples de groupe indie rock ne sont pas si nombreux.

 

 

Pour reprendre, encore une fois, une référence anglaise de taille, le feeling de « Brianstorm » (chanson extraite de l’album Favourite Worst Nightmare, des Arctic Monkeys) n’est pas si loin. On retrouve donc du rock anglais sa liberté d’expression et mélodique et son énergie scénique qui transparaît sans mal dans ce titre. Autre ressemblance avec la musique d’outre-manche, des riffs de guitares affutés et vraiment très efficaces (que l’on garde en tête un bon moment), une batterie percutante, des harmonies vocales et une irrésistible envie de danser. Toutefois, si les influences sont bien présentes, Arabella propose leur propre vision du rock anglais, à la façon iséroise et parisienne.

 

Une année 2019 qui s’annonce chargée

Et comme une bonne nouvelle ne vient jamais seule, le quatuor a de beaux projets pour 2019 dans les cartons. On vous annonce à cette occasion une exclusivité ! Première date à retenir : celle du 2 février avec un concert acoustique à La Tête bleue (Grenoble), et surtout, la Release Party le 9 février au Bus Palladium (Paris) de leur EP à sortir la même semaine.

L’EP a été enregistré et mixé à Paris, dans les studios de la Grande Armée. Pour les retardataires de la date de l’Ampérage -où ceux qui veulent, avec raison, revenir-, tenez vous prêts pour février 2019.

Et avec un peu chance, on pourra aller chanter avec eux, en festivals, cet été, leur single. Il n’y a plus qu’à préparer les pogos et autres célébrations musicales typiquement anglaises…

 


 

 

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