Parce que les groupes du coin ne se produisent pas évidemment pas que sur Grenoble, on est allé, samedi 9 février, jusqu’à Paris pour assister à la Release Party de la première création studio de Arabella. Récit d’une soirée sous le signe de la pop-rock anglaise au Bus Palladium…

 

Arabella a décidément un pied à Grenoble, et un pied à Paris. C’est au Bus Palladium, bar concert de la capitale, qu’il fallait être pour entendre en live le premier EP du groupe. Sobrement intitulé Arabella, il est sorti la veille du concert. Comme le premier single, « Summertime Again », le laissait supposer, ce mini-album est un (très) bon concentré d’indie rock britannique, à la sauce grenobloise. Dans le train pour Paname, je me disais que tout ça avait le potentiel de donner un concert électrique, dans une ambiance surchauffée.

 

« We want the summertime again »

Après avoir poireauté dehors avant l’ouverture de la salle à 21h, je dois avouer que j’avais hâte de voir l’atmosphère se réchauffer. Heureusement, les deux premiers groupes s’en sont chargés de la meilleure des façons. Mention spéciale à The Hook, qui a embarqué tous les spectateurs dans un délire britpop déjanté des années 70. C’était le retour éphémère des pantalons patte d’eph’, des folles chemises à fleurs et de la clope sur scène. Surprenant et apprécié…

 

© Claire Desfrançois (@rocknpictures)

Après un tel échauffement, c’est tout naturellement que lorsque le quatuor a pris place sur scène, le public, constitué de fidèles du groupe et de curieux, n’attendait qu’une seule chose, se remettre à danser. Il ne quittera d’ailleurs plus la piste de danse jusqu’à la fin du concert. Avec la chaleur de la salle, le rythme de « Summertime Again » et l’ambiance survoltée (et alcoolisée, le bus palladium est un bar avant tout), l’été ne paraissait plus si loin.

 

« Guitar’s not dead »

Deuxième constat de la soirée : « guitar’s not dead ». Dans l’évolution de plus en plus électronique de la musique actuelle et de l’abandon progressif des mélodies basées sur la guitares électriques, Arabella a livré ce soir-là une belle preuve que la gratte est toujours d’actualité. Les riffs des guitares déjà bien entêtants et porteurs sur la version studio gagnent en puissance et intensité sur scène. Depuis les titres pop et plus légers au départ de « Julie » ou « We’ve got it » (dans la veine d’un Circa Waves, ou d’un Arctic Monkeys pré-2018), aux enchaînements plus lourds d’« Arabella » (Royal Blood n’était plus si loin), tout le spectre du rock anglophone a été passé en revue.

 

Arabella @ Bus Palladium

© Claire Desfrançois (@rocknpictures)

Même si les influences anglaises sont indéniables, Arabella possède clairement son propre esprit sur scène. Impossible de le nier devant le final débridé de « Hello » ou d’« Arabella ». Le groupe a un charisme que l’on ne peut pas ignorer.

Lorsque les souvenirs du concert sont un peu flous et qu’il ne reste que des impressions diffuses de joie et de bonne humeur, c’est généralement un signe que le concert a été très bon. Surtout lorsque l’on sait qu’aucune goutte d’alcool n’a été ingérée ce soir-là. Bref, la question, un peu clichée certes mais sincère, qui revient, c’est « A quand la prochaine » ?

 

Arabella @ Bus Palladium

© Claire Desfrançois (@rocknpictures)

On a la réponse pour vous ! il paraît que le groupe va prochainement annoncer une date grenobloise et parisienne, on vous dit plus très rapidement !

 

L’album photo

 

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