Demantiks, puis Cheyenne … Le projet mené par Marine Bruckner -alias Cheyenne– est passé par plusieurs noms et formes avant de trouver sa stabilité actuelle. Développé et muri depuis 3 ans, le groupe sort aujourd’hui leur premier album studio, « Surprends-moi », une belle occasion de dresser le portrait d’un groupe grenoblois avec de l’énergie à revendre.

 

Derrière Cheyenne, il y a Marine (chant), mais aussi Swan Vaude (guitares), Nicolas Lhenry (batterie) et Chris Mamola (basse). Après un premier EP sous le nom de Demantiks intitulé « Demantiks by Cheyenne » et déjà annonciateur du changement de nom du groupe, le quatuor a enchainé avec deux tournées françaises, et également quelques dates aux US. De nombreux concerts plus tard, de nouveaux titres essayés sur scène et une bonne dose d’expérience en plus, ce premier album est donc enregistré fin décembre au UnderHouse studio, à Vizille. A travers lui, le groupe, et son énergie à toute épreuve se révèle aujourd’hui au public grenoblois…

 

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© Claire Desfrançois (@rocknpictures)

Cheyenne : de la fraîcheur et de l’énergie en barre

Tous ceux qui ont assisté aux concerts de Cheyenne peuvent en retenir au moins une chose : l’énergie déployée sur scène est juste magnétique. La belle et ses trois loups affichent clairement l’intention d’envoûter ses auditeurs dans une pop-rock aux reflets de sa génération. C’est d’ailleurs cette envie que l’on retrouve dans ce premier album « Surprends-moi » : un subtil mélange du meilleur du rock (surtout) et de la pop (beaucoup) des années 2000 et 2010. Emballé, c’est pesé.

Dans la continuité de leur premier single « So Bad », « Surprends-moi » continue donc de peaufiner cet attrait pour une pop-rock dynamisante qui nous plonge dans un style que l’on connaît bien, avec des références assumées -mais bien digérées-, pour en tirer l’essence principale. Le tout est livré avec une énergie électrique, une production léchée et des arrangements -notamment à la guitare- recherchés.

 
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Les textes des 9 pistes alternent de façon instinctive entre le français et l’anglais, parfois au sein de la même chanson. Ce lâcher-prise dans la composition des paroles reflète bien la spontanéité et la fraîcheur du groupe : aucun calcul, aucune prise de tête, tout est dans l’instantané. Petit coup de cœur pour le single « So Bad » avec son refrain très catchy et le featuring avec Remi Guirao (Arabella), « Burning ».

Depuis le début du projet, le groupe cultive l’esprit DIY : enregistrement dans le studio dont le propriétaire n’est autre que Nicolas Lhenry, campagne de crowdfunding pour boucler le budget de l’album, communication gérée par Marine, travail poussé sur la scénographie, … Et c’est d’ailleurs sur scène que Cheyenne s’épanouit totalement. Leur concert au Ciel le 7 mars dernier était notre dernier pré-confinement : on en est reparti avec une certitude : la surprise de cet album n’est pas forcément là où on l’attend. On attends donc avec impatience

 
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