Prenez une grosse pincée d’inspiration de l’univers science-fiction, puis de divers courants culturels s’y rattachant comme le transhumanisme. Ajoutez-y des influences hybrides post-rock, progressif et une pointe d’industriel. Si maintenant on mélange tout ça avec une dose de talent, cela donnera certainement Catchlight.

Amaryllis : un projet de longue haleine

Groupe fondé en 2015, -ce qui est plutôt récent dans les faits-, il n’empêche que le projet Amaryllis, -premier EP présenté pour la première fois à l’Ampérage le 24 février de cette année pour la soirée post-rock– a mis plusieurs années à émerger et prendre forme.

Des années où la simple imagination s’est vue devenir un concept précis et construit : Amaryllis. Une histoire forte avec ses personnages, ses rebondissements, et surtout, son ambiance globale, cette atmosphère qui ne manque pas aux concerts qui se sont enchaînés depuis. Vous l’auriez compris, les pistes de ce premier EP s’enchaînent comme de véritables épisodes, faisant progresser un récit qui flirte sur un fond post-rock plutôt convaincant.

Les 8 morceaux composant ce concept-album assumé affichent un style rock-métal affirmé et audacieux. Il y a là une structure évidente justifiant un long travail, une identité propre et une cohérence musicale surprenante. 8 tracks donc pour raconter les angoisses, les espoirs et les violences de ces personnages, confrontés à des changements brutaux sur Terre, bien après notre ère telle que nous la connaissons.
 

 

Entre réalité et science-fiction

D’ailleurs, s’il y a bien une thématique faisant partie intégrante de Catchlight, c’est bien celle de la lumière. Le nom du groupe, (Attrape-Lumière en français), qui fait référence à la capture de la lumière par l’œil, en témoigne l’importance au sein de son récit. Parce qu’il y a celle que l’on parvient à capturer, mais aussi celle que l’on ne connaît pas, lorsque le monde en est privé : artificielle ou réelle, elle en est toujours douloureuse de part son absence…

Il est évident que la science-fiction permet d’aborder des thématiques plus profondes et spirituelles, de manière plus simple et libérée. La distance que prend l’auditeur avec la fiction pousse les artistes à transmettre leurs messages de manière détournée, mais surtout prenante et créative. C’est pleinement le cas de Catchlight.

 
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Pour note, les titres Long Night et Chrysalide ont particulièrement retenu mon attention (Amen aux screams si bien placés), même si l’EP réussi bien son pari de vouloir être pris pour un Tout, puisque c’est avec plaisir qu’on écoute l’ensemble.

A quand le tome 2 ?

 

On retrouve Catchlight sur :

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