S’inscrivant dans un style post-rock moderne et nuancé, Catchlight nous dévoile ici une sélection de 9 morceaux reflétant leur univers.
Catchlight a débarqué sur la scène locale en Février 2016 lorsque le groupe a enfin sorti enfin au grand jour son premier projet de longue haleine, le concept-album « Amaryllis« . La production regorge d’influences gravitant autour de ce style musical parfois mis de côté : le rock progressif.
Nous avons demandé aux quatre membres de Catchlight de nous présenter une sélection de morceaux représentant leur background musical et influences directes dans la composition de cet album, si bien accueilli par la critique. Sébastien, Micha, Arnaud et Romain nous donnent ici leurs réponses et expliquent leurs choix !
1 – Steven Wilson : « Home Invasion Regret #9 »
[Arnaud :] Une première partie instrumentale drum/bass/fx, une suite groovy, et un long final totalement magique. Ce morceau est un véritable chef d’œuvre dont probablement tous les groupes de prog rêveraient d’être auteurs.
2 – Lonely Robot : « Everglow »
[Arnaud :] « Lonely Robot » est le projet solo de John Mitchell, guitariste/chanteur de groupes de progs tels que Arena, Frost*, It Bites, Kino, John Wetton. Loin des clichés du guitariste progueux qui en fait quinze fois trop, John Mitchell dégage une émotion hors pair. Il fait partie de ceux qui m’ont donné envie de me mettre à la guitare.
3 – Naïve : « Altra »
[Romain :] Je peux écouter ce morceau plusieurs fois d’affilée sans me lasser ! Et le final est juste énorme !
4 – Perturbator : « I am the Night »
[Romain :] Ce morceau m’a vraiment marqué ! Il représente tout ce que j’aime en termes d’univers. Le cyberpunk à l’état pur !
5 – Tom Sawyer : « Rush »
[Micha :] C’est grâce à ce morceau que j’ai appris qu’un 7/8 pouvait groover.
6 – Tool : « Forty six & two »
[Micha :] Je reste encore impressionné qu’un batteur soit capable de jouer tout ça en même temps !
7 – A Swarm of the Sun : « Refuge »
[Seb :] Ce morceau est un vrai chef d’oeuvre du post-rock. Tout y est, les harmonies, l’ascenseur émotionnel, le son, cette voix fragile qui contraste avec la grosseur des guitares et des synthés, le tout emballé dans une apparente simplicité qui cache un vrai talent de composition.
8 – Karnivool : « Deadman »
[Seb :] Difficile de choisir un morceau emblématique de cet album, tant cet opus reste une pierre angulaire de mon background musical. Tout est bon, des mélodies magnifiques, une orchestration géniale, toute en nuances, et quelle voix ! J’ai été littéralement transporté par ce morceau. Le final en apothéose se mérite puisqu’il faut l’attendre pas loin de dix minutes, mais ça vaut vraiment le coup !
9 – Porcupine Tree : « Arriving somewhere but not here »
[Seb :] Ce grand classique des britanniques est pour ainsi dire, en partie à l’origine de Catchlight. Quand j’ai entendu ce morceau pour la première fois, j’ai découvert un rock progressif teinté de métal au son moderne et organique, qui n’entrait pas dans les clichés du genre. Ici, pas d’avalanches de notes, ou de chant heavy, mais de l’émotion, de la finesse et une certaine poésie.
Bref, un modèle !
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